Journée Braquage

Le mercredi 02/06 la météo s’annonce mauvaise pour le parapente, rien d’étonnant nous n’avons pas beaucoup de journées volables depuis le début de cette année,  j’en profite pour régler d’autres affaires mais toujours en regardant le ciel, et vers 13:30 il commence à devenir bien joli, un coup d’œil à la balise qui m’annonce 14/18 SE, pas besoin de plus, direction Cuges où je retrouve Jean-Louis en train de faire du gonflage, le seul pilote sur place, le ciel est encore couvert mais ça se dégage de plus en plus , le temps de plier sa voile Phil arrive et nous voilà tous les 3 en route pour le décollage, le soleil joue à cache cache, le vent 15/20 SE, fusible en l’air ça tient et ça monte même un peu, mes confrères décollent mais 10 minutes plus tard ça devient mou et ils partent direction l’atterrissage, je pose au déco pour attendre, et un peu plus tard les copains arrivent, Flo, Marc, Jean L et Phil remontent et on attend tous que le soleil revienne pendant que Flo joue avec sa WILD,

le soleil toujours timide derrière les nuages nous fait comprendre qu’il ne tardera pas à sortir de sa cachette,  Flo fait fusible et c’est bon, nous enchaînons tous et ça monte doucement mais pas beaucoup et quand notre ami soleil sort de sa cachette la magie opère, et nous nous retrouvons tous satellisés au nuage 1350 à 16:30, et voilà c’est pas compliqué à comprendre une telle passion, la vue est extraordinaire, nous avons tous vu et revu mais chaque fois que la lumière change c’est une nouvelle vue,

je m’approche de Pat et l’invite à filer à la plage, et on fait un bout de chemin ensemble,

à cette altitude la seule chose à faire est de choisir son cap, Ciotat, Cassis, Garlaban, tout était jouable, mon cap sera La Ciotat,

et nous partons direction la Mer

et quand je regarde derrière je vois Pat qui fait demi-tour, il m’a lâché, c’est pas grave j’irai voir la mer tout seul,

et à ce niveau là j’aperçois les planches à voile et kite qui vont bien vite avec une mer bien moutonnée, c’est fort en bord de mer, plus j’avance plus ma vitesse diminue et au niveau du Casino(jeux) ma vitesse est de 10km accéléré au deuxième barreau, un park énorme juste à côté fera l’affaire suis à 300/400 mètres de la mer mais ça donne pas envie d’approcher plus, c’est décidé l’atterrissage sera ici,

malgré un vent d’environ 30km la pose se passe sans problème, une simple formalité et pour ma plus grande surprise l’accueil avec beaucoup de gamins qui avaient aussi un sourire aussi grand que le mien,

et là une fois sur terre où nous avons souvent nos rêves brisés j’aperçois un vigile qui s’approche avec un masque sur le visage, nous sommes toujours meilleurs dans le ciel il suffit de mettre les pieds par terre pour être emmerd!!!, le gars était gentil et il m’explique que le Casino a déclenché la police car ils avaient peur qu’un parachutiste vienne les braquer, et oui les amis avec le confinement on a tous trop regardé Netflix et voilà le résultat, ça me fait vraiment rire rien ne peut effacer mon sourire à ce moment là, pimpon pimpon, j’entends la sirène ils arrivent à fond, les gamins prennent ma défense et disent que c’est n’importe quoi et ça me fait encore plus rire, au pire ça sera des explications au commissariat, le policier consulte ses supérieurs par radio et constate qu’il n’y a aucune dérogation interdisant le parapente et ça finit en grande rigolade et les policiers viendront faire des biplaces à Cuges, coup de fil à ma femme qui est toujours là pour moi et que je remercie beaucoup au passage et vite suis de retour à Cuges où les copains volent toujours, comme souvent une journée atypique, des vols atypiques…

 

Marcos                                                                                                                                                                             

 

 

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  1. Pot’Air

    MERCI beaucoup Marcos!!!
    Moi j’aurai bien aimé être à ta place !!!
    Tu nous as bien  fait  rêver ainsi que les petits Ciotadens à qui tu vas donner de belles idées  …
       …   Repasse quand tu veux, puisque Guillaume nous dédaigne, ainsi que notre police … 
     

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